Ta guitare est mal accordée
Et tu chantes tout à côté
Je vais pas pouvoir longtemps, supporter
On fait rien de toute la journée
On fait rien qu’à s’faire engueuler
Je vais pas pouvoir longtemps, supporter
Le périf est toujours bouché
Ca klaxonne toute la journée
Je vais pas pouvoir longtemps, supporter
Je vais pas pouvoir (ter)
Vous aimez bien les enfants
Mais les chiens sont plus amusants
Je vais pas pouvoir longtemps, supporter
Vous êtes pas racistes mais
Vous êtes pas sexistes mais
Je vais pas pouvoir longtemps, supporter
Bien calés devant la télé
Vous reniez qui vous étiez
Je vais pas pouvoir longtemps, supporter
Je vais pas pouvoir (ter)
L’économie mondialisée
Les idées zéconomisées
Personne va pouvoir longtemps, supporter
La propagande à la télé
Les bimbos les publicités
Personne va pouvoir longtemps, supporter
Personne va pouvoir
Pas moyen d’se faire oublier
"Alors, toujours pas mariée ?"
Je vais pas pouvoir longtemps, supporter
"T’as trouvé un appartement ?"
"Et le boulot ça s’passe comment ?"
Je vais pas pouvoir longtemps, supporter
Je vais pas pouvoir (ter)
c’est une chanson qui en est restée longtemps au premier paragraphe du premier couplet. Et puis je me suis dit que je pourrais peut-être en profiter pour dire tout ce qui m’énervait, tout ce qu’il fallait supporter. J’y ai mis tout et n’importe quoi, depuis les petits tracas quotidiens, jusqu’aux soucis citoyens [c’était avant "casseurs de pub"] en passant par la philosophie vieillissante des gens dont on croyait pouvoir être proches. Et enfin directement les trucs les plus énervants qu’on pouvait me dire ou que j’avais peur qu’on me dise à ce moment là...
J’ai joué ça pour la première fois sur le port du Crouesty, en cercle en tailleur avec des copains et deux inconnus, qui nous avaient joué un truc de la rue kétanou dont je suis tombée amoureuse (les hommes que j’aime, mais du coup la version de la rue kétanou, quelque part, j’aime moins). C’était une ambiance assez magique.
Je Vais Pas Pouvoir
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